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De la conscience humaine(fermaton.overblog.com)

RICHARD MARTINEAU IL TE FAUT RENAÎTRE DE L'ESPRIT ! TU ES UN HONNÊTE HOMME ET TU NE SAIS PAS CELA ! C'EST MATHÉMATIQUES(fermaton.overblog.com)

15 Janvier 2018, 18:51pm

Publié par clovis simard

RICHARD MARTINEAU IL TE FAUT RENAÎTRE DE L'ESPRIT ! TU ES UN HONNÊTE  HOMME ET TU NE SAIS PAS CELA ! C'EST MATHÉMATIQUES(fermaton.overblog.com)
RICHARD MARTINEAU IL TE FAUT RENAÎTRE DE L'ESPRIT ! TU ES UN HONNÊTE  HOMME ET TU NE SAIS PAS CELA ! C'EST MATHÉMATIQUES(fermaton.overblog.com)

Tout ce qui es corrélé, n'est pas nécessairement vérité !

                                                                         RICHARD MARTINEAU IL TE FAUT RENAÎTRE DE L'ESPRIT ! TU ES UN HONNÊTE  HOMME ET TU NE SAIS PAS CELA ! C'EST MATHÉMATIQUES(fermaton.overblog.com)

 

Une religion est une idée. Toute idée est critiquable.

 

RICHARD MARTINEAU

Lundi, 15 janvier 2018 05:00

MISE à JOUR Lundi, 15 janvier 2018 05:00

La liberté de critiquer les idées est l’un des fondements de la démocratie.

Nous avons le droit de préférer certaines idées à d’autres.

Idée, dogme, doctrine

L’islamophobie n’est pas une forme de racisme, car l’islam n’est pas une race, mais une idée.

On ne choisit pas sa race. On choisit par contre ses idées.

On ne peut pas changer de race. On peut changer d’idée.

Toute idée poussée à l’extrême est dangereuse.

On peut détester une idée sans pour autant détester les gens qui croient à cette idée.

On combat des idées par d’autres idées.

Du choc des idées naît la lumière.

Nous avons le droit de rire des religions. De toutes les religions.

Pascal Bruckner : « Pour qui ne croit pas, les religions ne sont que des fictions, des récits plus ou moins merveilleux ou absurdes. Les regarder avec distance ou incrédulité ne devrait pas nous valoir la sanction du cachot ou pire encore du terrorisme. »

Une idée qui n’accepte aucune critique est une mauvaise idée.

Aucune idée ne devrait être à l’abri des critiques.

Aucune idée ne mérite un traitement spécial.

C’est normal qu’une idée soit critiquée. C’est sain. C’est comme ça qu’on avance. C’est comme ça qu’une idée s’améliore.

Une idée est une proposition. Un dogme est une vérité incontestable et indiscutable.

Rien de plus dangereux qu’une idée qui se transforme en dogme.

La loi des hommes

Bernard Lewis : « Admettre qu’une civilisation tout entière puisse, en matière de loyalisme, accorder le primat à la religion, c’est trop demander. »

Les sociétés devraient être soumises à la loi des hommes, non à la loi de Dieu.

Pourquoi ? Parce que la loi des hommes peut changer, elle peut s’adapter aux différentes époques, tenir compte des changements sociaux, elle est imparfaite, perfectible. Alors que la loi de Dieu est immuable et absolue.

Toutes les religions monothéistes sont sexistes. Mais l’une est plus sexiste que les autres.

Définition d’intégrisme : « Attitude et disposition d’esprit de certains croyants qui, au nom du respect intransigeant de la tradition, se refusent à toute évolution. »

Bernard-Henri Lévy : « Dans le mot intégrisme, il y a intégrité. La volonté de pureté est la matrice de l’intégrisme. Mettez, dans n’importe quelle société, la pureté comme principe de commandement et vous aurez inévitablement l’intégrisme et son cortège de meurtres. »

L’intégrisme est le contraire du pluralisme.

Le mélange, c’est la démocratie. La pureté, c’est la dictature.

La prison communautaire

Méfions-nous des « ismes ». Un « isme », c’est une idée qui s’est transformée en doctrine.

Les idées sont de bonnes servantes, mais de mauvaises maîtresses.

On se sert d’une idée, on ne devrait jamais servir une idée.

Plus une idée accueille favorablement les critiques, meilleure elle est. Moins une idée est ouverte aux critiques, pire elle est.

On n’a pas besoin d’une Journée contre la haine de telle ou telle religion, ou la haine de telle ou telle idée. On a juste besoin d’une Journée contre l’intolérance.

Le communautarisme est le pire ennemi du vivre ensemble.

Rien de plus raciste qu’une idée qui enferme les individus dans leur race.

On ne devrait jamais, sous aucun prétexte, tolérer les intolérants.

 

Jésus et Nicodème: la nouvelle naissance (Jean 3.1-21)

 

3 Or, il y avait parmi les pharisiens un homme du nom de Nicodème, un chef des Juifs. 2 Il vint de nuit trouver Jésus et lui dit: «Maître, nous savons que tu es un enseignant envoyé par Dieu, car personne ne peut faire ces signes miraculeux que tu fais si Dieu n'est pas avec lui.»

3 Jésus lui répondit: «En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître de nouveau, personne ne peut voir le royaume de Dieu.»

4 Nicodème lui dit: «Comment un homme peut-il naître quand il est vieux? Peut-il une seconde fois entrer dans le ventre de sa mère et naître?» 5 Jésus répondit: «En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître d'eau et d'Esprit, on ne peut entrer dans le royaume de Dieu.

6 Ce qui est né de parents humains est humain et ce qui est né de l'Esprit est Esprit.

7 Ne t'étonne pas que je t'aie dit: 'Il faut que vous naissiez de nouveau.' 8 Le vent souffle où il veut et tu en entends le bruit, mais tu ne sais pas d'où il vient, ni où il va. C'est aussi le cas de toute personne qui est née de l'Esprit.»

9 Nicodème reprit la parole et lui dit: «Comment cela peut-il se faire?»

10 Jésus lui répondit: «Tu es l'enseignant d'Israël et tu ne sais pas cela!

11 En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage. 12 Si vous ne croyez pas quand je vous parle des réalités terrestres, comment croirez-vous si je vous parle des réalités célestes?

13 Personne n'est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme [qui est dans le ciel].

14 »Et tout comme Moïse a élevé le serpent dans le désert, il faut aussi que le Fils de l'homme soit élevé

15 afin que quiconque croit en lui [ne périsse pas mais qu'il] ait la vie éternelle.

16 En effet, Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle.

17 Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.

18 Celui qui croit en lui n'est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

19 Et voici quel est ce jugement: la lumière est venue dans le monde et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière parce que leur manière d'agir était mauvaise.

20 En effet, toute personne qui fait le mal déteste la lumière, et elle ne vient pas à la lumière pour éviter que ses actes soient dévoilés.

21 Mais celui qui agit conformément à la vérité vient à la lumière afin qu'il soit évident que ce qu'il a fait, il l'a fait en Dieu.»

Le franc-tireur

 

Richard Martineau est un caricaturiste des mots, un Chapleau du langage.

 

DENISE BOMBARDIER

Lundi, 15 janvier 2018 05:00

MISE à JOUR Lundi, 15 janvier 2018 05:00

Richard Martineau est un homme inclassable. Sa chronique, « Trump », dans le Journal d’hier est un chef-d’œuvre dans le genre. Personne au Québec ne rassemble autant de qualités contradictoires, d’outrances intellectuelles et de brillances que lui.

Il est un des seuls chroniqueurs au pays à risquer sa vie pour ses convictions. Menacé de mort, il a même dû déménager, et sa quiétude est mise à l’épreuve au quotidien. Aimé des uns, honni des autres, on lui colle des étiquettes qui ne correspondent en rien à ce qu’il est. Quant à ses pairs, il est de bon ton qu’ils le méprisent. Dans les officines universitaires, on le dédaigne plutôt, façon de nier son influence sociale.

Sa chronique sur Trump révèle à la fois son immense talent d’écriture, sa perception fulgurante des travers de notre société et sa vision lucide et douloureuse de la nature humaine.

C’est un incroyant. Ses réactions viscérales à la religion, qu’il attaque sans discernement, révèlent peut-être son obsession de la mort dont il a confié dans une entrevue récente à Radio-Canada qu’elle le réveillait la nuit. Richard Martineau carbure à l’angoisse. Et c’est en cela que tant de Québécois se retrouvent dans ses textes.

En lisant régulièrement ses textes, on se rend compte qu’il occupe un créneau atypique. C’est un caricaturiste des mots, un Chapleau du langage. Cela explique qu’on puisse être irrité, choqué des raccourcis dont il use sur des sujets extrêmement délicats qui commanderaient plus de retenue.

Anti-élitiste

La période que nous vivons l’amène à se livrer davantage. Sur les relations hommes-femmes, la liberté d’expression, l’hypocrisie sociale et la montée de tous les intégrismes. Celui qui récuse le titre de journaliste, revendiquant celui de polémiste, est un démocrate anti-élitiste. Il n’a pas la grosse tête, une exception dans le monde médiatique, et sa vie personnelle ne sera jamais contradictoire avec les idées qu’il défend et les convictions qu’il affiche.

J’avoue que j’ai hésité avant de me porter à la défense de Richard Martineau puisque nous travaillons dans le même journal, ce qui pourrait en faire tilter certains.

Mais, avec l’âge, je n’ai plus la patience de supporter les réactions hautaines voire de dégoût de trop de « maîtres à penser » étouffés de suffisance, des pédants intellectuels qui du haut de leur posture de pleutres qui cherchent à s’inscrire dans le bon courant du moment, crachent sur ce Québécois issu du peuple à qui les institutions, par rectitude politique, n’offriront ni médailles ni décorations.

Heureusement, Richard Martineau se fiche de ses contempteurs envieux de sa gloire, de sa notoriété et de son exceptionnel talent. L’homme privé est un tendre avec les femmes qu’il traite avec une galanterie d’une autre époque. Et cet inquiet perpétuel est un modeste et un naïf, bien qu’il s’en défende. Un honnête homme, à vrai dire.

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