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De la conscience humaine(fermaton.overblog.com)

LE QUÉBEC ET SES SUPPOSÉES VICTIMES D'ISLAMOPHOBIE (fermaton.overblog.com)

29 Novembre 2015, 23:50pm

Publié par clovis simard

LE QUÉBEC ET SES SUPPOSÉES VICTIMES D'ISLAMOPHOBIE (fermaton.overblog.com)
LE QUÉBEC ET SES SUPPOSÉES VICTIMES D'ISLAMOPHOBIE (fermaton.overblog.com)

L’Islam, entre « Le coran, le pétrole et les dollars »

Le Dr Moustafa Mahmoud est un écrivain égyptien contemporain. « Sa démarche est à la fois celle d’un scientifique (qui relativise la portée philosophique de la science) et d’un mystique (qui ne se veut tributaire d’aucune « école »). Sans doute serait-il plus exact de parler ici d’un humanisme éclairé, dont la portée universaliste n’échappera pas au lecteur », écrit Marc Chartier. Dr Moustafa Mahmoud a publié un livre qui n’est pas passé inaperçu : « Dialogue avec un ami athée ». Il aborde la question du matérialisme et du capitalisme. « Si le capitalisme a reconnu à l’individu la liberté du gain allant jusqu’à l’exploitation d’autrui, alors que le communisme a annihilé entièrement cette liberté, l’Islam a préconisé une solution médiane : « Une part de ce que les hommes auront acquis par leurs œuvres leur reviendra ; une part de ce que les femmes auront acquis par leurs œuvres leur reviendra » (Coran : 4, 32) », écrit Moustafa Mahmoud. Il poursuit en ces termes : « L’individu est libre de rechercher le gain, mais il n’a pas le droit d’accaparer pour lui seul tout le profit qu’il a réalisé. Une part seulement lui revient ; une autre revient au pauvre à titre d’aumône, obligatoire ou volontaire, allant de 2,5 à 90 %. Cette part ne constitue pas une libéralité ou une faveur ; elle est un droit de Dieu sur le gain. En opérant ce partage, l’Islam a merveilleusement contribué à sauvegarder à la fois la liberté de l’individu et le droit du pauvre ».

Driss Boukhissimi, un immigrant musulman, vit au Québec. Ce professeur de mathématiques, de l’Université du Québec, est intervenu devant la Commission de consultation sur les pratiques d’accommodement reliées aux différences culturelles (communément appelée la Commission Bouchard-Taylor pour y affirmer simplement : « ne rien vouloir savoir des accommodements raisonnables ». « Je suis un musulman et j’arrive très bien à pratiquer ma religion sans déranger qui que ce soit », a plaidé cet homme d’origine marocaine devant la commission Bouchard-Taylor. « En venant ici comme immigrant, je savais qui j’étais et je savais que je m’installais dans un pays occidental avec État laïque. […] C’est à moi de m’adapter à ce qui se passe ici, car c’est moi qui ai choisi de venir ici », a indiqué ce pratiquant hors du commun. « Dans la religion islamique, il y a cinq obligations : professer sa foi, faire la prière cinq fois par jour, faire le Ramadan, donner une dîme pour les pauvres et aller à La Mecque quand c’est possible. Quand on ne fait pas ça, on est punis par Dieu », a-t-il ajouté. « Tout le reste n’est pas obligatoire. On n’est pas obligés de prier dans une mosquée avec un imam ou d’égorger un mouton le jour du sacrifice. Les femmes enceintes ne sont pas obligées de faire le Ramadan. Le problème, c’est que certaines personnes érigent ces pratiques en obligations et ce sont ces gens qui demandent des accommodements ».

Existe-t-il une vision moderne de l’Islam ? Et est-il possible que l’Islam puisse adopter une vision moderne ?

Comme le rapporte Afrik.com, « Amrou Khaled porte la moustache, pas la barbe. Il est pieux et moderne. Il est prédicateur mais s’habille en costume-cravate. Il aime Dieu et le Coran… « Il », c’est Amr Khaled, le nouveau visage de l’Islam dans le monde. […] Né en 1967 à Alexandrie dans une famille modeste mais intellectuelle, Amrou Khaled goûte aux charmes discrets de la bourgeoisie égyptienne grâce à ses bonnes manières plus que par ses connaissances religieuses. A défaut de maîtriser le tafsir (exégèse coranique) et d’être expert en théologie, il a de l’humour et du charisme. Il cible intentionnellement les gens d’influence, ceux « qui peuvent changer les choses » et déculpabilise les riches d’être riches : ils peuvent être pieux tout en maintenant leur prestige et leur pouvoir. Son discours connaît un impact particulièrement important sur la jeunesse dorée. Il est moralisateur mais pas trop et ses méthodes sont tout sauf austères. Les jeunes se reconnaissent dans son message : ils peuvent être musulmans tout en menant une vie normale – étudier, travailler, s’amuser et ressembler à n’importe qui d’autre. Son prêche « Al Shebab wa Al Seif » (la jeunesse et l’été) est devenu un classique : il y prône la tempérance, une sorte de « Sea, Coran and fun »

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