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LES QUÉBÉCOIS ONT LA MÉMOIRE COURTE, C'EST MATHÉMATIQUES(fermaton.overblog.com)

21 Septembre 2015, 17:09pm

Publié par clovis simard

LES QUÉBÉCOIS ONT LA MÉMOIRE COURTE, C'EST MATHÉMATIQUES(fermaton.overblog.com)
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Un apôtre à Québec. Le père Flavien Durocher, o.m.i. (1800-1876) Premier Curé de St-Sauveur.

“Les Oblats restèrent encore plusieurs années aux Escoumains et terminèrent même les lambris de la voûte de l’église en 1859. Ce n’est qu’en 1862 qu’ils se transporteront à Betsiamites et le père Durocher, même comme supérieur de Québec, continuera à porter les soucis de cette mission, rattachée à la maison de Québec », p.43

« …la chapelle était trop étroite et que le père Babel et les chefs avaient fait une collecte au profit d’une chapelle à Betsiamites qui rapporta 50 livres sterling. Ces pauvres, n’écoutant que leur bon cœur, s’étaient montrés trop généreux car le lendemain, ils vinrent demander de l’argent au missionnaire pour se procurer les choses les plus essentielles à la vie » (p.77, par 4).

« …le Gouvernement canadien vient de vendre à une Compagnie un township de 4 lieues au Nord de la baie de Betsiamits. Par là les sauvages de ce poste se trouvent circonscrits de toutes parts, environnés de Canadiens nombreux employés à l’exploitation du bois, des minerais, aux pêcheries, à l’agriculture » (p.111, par.1).

« Au poste de Sept-Îles, les Indiens furent toujours plus réservés que leurs frères des autres missions et on ne sera jamais témoin des démonstrations qui marquaient ailleurs l’arrivée du missionnaire. Après quelques coups de fusil, perdus à travers les cabanes, ils s’avançaient en silence au devant du missionnaire pour lui serrer la main. S’il y avait sympathie dans leur cœur, leurs traits et leur contenance démentaient leurs sentiments à en juger par l’extérieur. Aussitôt la mission terminée, ils regagnaient leurs terres de chasse et n’en redescendaient qu’en juin, pour y retourner vers la fin de juillet ou le commencement d’août » (p.79, par.2).

« C’était le 30 Juillet que nous touchions la pointe Bethesemis pour nous rendre aux Ilets Jérémie, nous y trouvâmes un grand nombre de familles montagnaises qui nous attendaient. Le P. Flavien Durocher leur dit la messe au milieu de la jubilation qui éclatait par le chant des cantiques. Le rendez-vous pour la mission étant donné aux îlets, nos bons sauvages nous y accompagnèrent. Notre embarcation se trouvait ainsi escortée par une trentaine de canots » (p.74, par.4)

« Ce cher père Arnaud a réussi à établir une ferme magnifique pour ne pas dire modèle aux ilôts jérémie, 20 vaches meilleure race anglaise, des troupeaux de moutons et de chèvres, etc. en font le principal ornement. Il y a des prairies où il compte retirer plus de 7,000 bottes de foin, etc. » (p.92, par.1)

« Il fut donc décidé au Conseil provincial du 1er Janvier 1858, que le père Arnaud irait chez les Naskapis et que le père Durocher l’avertirait en conséquence. (…) Il avait du descendre à Betsiamites pour se procurer un canot ; de là il se rendrait à Sept-Iles où il espérait former son équipage » (p.101, par 1).

« Il ne faudrait pas oublier non plus que le père Durocher avait travaillé à l’obtention de la réduction ou réserve de Betsiamites. Il dépose même une pétition à la législature au nom des Indiens » (p.92, par.3)

« Il semble que le père Durocher éleva un presbytère aux Escoumains avant l’été de 1849 car Mgr Turgeon annonçait au père Honorat, le 6 août, que le chantier des Escoumains serait abandoné si on n’y maintenait pas un prêtre. Il proposait alors au père Durocher de passer l’hiver en cet endroit, où il avait ouvert un logement pour lui et un confrère. Le père serait en même temps à la portée des Indiens. » (p.37, par. 3).

« L’expérience du père Durocher lui avait montré, non seulement l’importance, mais encore la nécessité de posséder des livres de prières, des grammaires et des dictionnaires en langue indienne. Il s’astreindra à cette tâche et composera plusieurs ouvrages. Pour mieux réussir, il hiverna à la Pointe-des-Monts en 1846-1847 » (p.102, par.3)

« L’incident se produisit en mars 1847, alors que les pères Durocher et Garin quittaient leur camp d’hivernement dans le phare de la Pointe-Bleue désireux d’arriver aux Ilets-de-Jérémie pour y célébrer la messe le lendemain. Ils furent bientôt cernés par les glaces et la nuit descendit sur eux. (…) Le 20 Mars 1847 nous avions pour lit une peau de loup marin étendue sur des glaces flottantes. Notre frêle embarcation d’écorce de bouleau avait été prise au milieu des glaces (…) » (p.105-106)

« La chapelle sera bâtie en 1847. (…) Cette chapelle de 36 pieds sur 24, la plus belle de toutes les chapelles des missions montagnaises, combla les Indiens de joie. Le père Durocher la décrivait. Elle a bonne mine à l’extérieur, disait-il, mais elle a aussi de grands défauts. Le toit ne descend pas assez et si on ne met pas de dalles, les côtés qui reçoivent la pluis du toit ne seront pas longtemps intacts. Les planchers du chœur en bois de mauvaise qualité ne sont pas « enbouffetés ». Les « balustres », peu solides, sont faits grossièrement à la hache, les marches des balustres ne sont pas finies, des lanières de cuir servent de pentures à quelques portes et on a négligé de remplacer les vitres brisées au cours du voyage. » (p.79-80) Bâtiments (description de la chapelle)

« La construction d’une nouvelle chapelle à Masquaro apporta certains soucis au père Durocher. (…) Quand on les voit, disait-il, donner des pelleteries pour leur chapelle, alors que leurs enfants sont en haillons, cela est de nature à leur attirer l’admiration. Il désirait aussi transférer le site de la chapelle à l’extrémité de la Seigneurie de Mingan, au confluent de la rivière « Kuaguatshau » et du Saint-Laurent, de sorte qu’elle serait plus centrale et pourrait également rendre service aux planteurs du Labrador et aux Indiens de la Baie-des-Esquimaux que l’on rencontrait à Masquaro » (p.85, par.2)

« La mission de Mingan, autrefois la plus populeuse, est presque réduite à rien depuis l’établissement des Acadiens dans ces parages. La raison en est facile à comprendre, les blancs plus habiles à la pêche et mieux pourvus qu’eux accaparent tout » (p.111, par.2)

« La mission de Notre-Dame de l’Assomption des Ilets-de-Jérémie ou de Ishkuamiskuts, ancienne capitale des Papinachois, était très ancienne. Il y avait une chapelle dès 1735 et 1767. Cette chapelle, de 30 pieds sur 20, à l’arrivée des Oblats, était pauvre, mais pieuse. Le père Durocher prit soin de la faire peindre et d’y adosser une petite sacristie. C’est là qu’eurent lieu toutes les missions jusqu’en 1854 inclusivement, elles furent ensuite données à Betsiamites » (p.72, par.2) Bâtiments (Chapelle) Missions Betsiamites

« La mission dura onze jours, au cours de laquelle 74 familles s’instruisaient mutuellement. On comptait plus de 400 Indiens au poste, dont plusieurs venus de 20, 30 et même 50 lieues. Mgr Turgeon y demeura trois jours et confirma 171 Indiens » (p.74, par 2).

« La mission terminée, on se disposait à partir pour Masquaro, lorsque huit berges américaines mouillèrent dans le port. Les Indiens de Masquaro, impatient de voir le missionnaire, venait à sa rencontre malgré la distance de 57 lieues qui séparaient les deux postes. Grande joie pour les missionnaires, mais aussi surcroît de travail, car depuis ce moment une partie des nuits fut consacrée aux confessions. Plusieurs Indiens n’avaient pas encore fait leur première communion, mais les fidèles de Mingan se faisaient catéchistes. Sept jours après leur arrivée, ils étaient assez instruits pour recevoir la communion » (p.82, par 3).

« La population de cet immense territoire était très restreinte, puisque le père Durocher avait rencontré 106 familles, et admis 126 indiens de 16 à 70 ans à la première communion au cours de son voyage de 1845 ». (p.67, par.3)

« Le père Durocher (…) fit lui-même, jusqu’à l’âge de 75 ans, la mission du lac Saint-Jean, distribua les allocations du gouvernement en temps de disette, fut mêlé à l’organisation de réserves pour les Indiens, vit à l’édification d’églises et de résidences pour les missionnaires » (p.87, par.1) Sédentarisation (Rôle des missionnaires)

« Le père Durocher fit encore la mission de 1848 et de 1849 et fut remplacé en 1850 par les pères Garin et Arnaud. Les Indiens firent alors déçus de ne pas revoir « leur » père. Écoutons le père Arnaud. Près de 80 à 100 familles, dit-il, ont assisté à la mission des Ilets. Tous les Indiens de Portneuf et des Escoumains y sont accourus pour la fameuse procession où l’on porte la statue de la sainte Vierge en triomphe.» (p.76, par.3) Rapports sociaux (relation avec le Père Durocher) Processions Mobilité spatiale/déplacements

« Le père Durocher s’occupera aussi très activement de la mission des Escoumains. Il avait déjà écrit à l’archevèque de Québec, le 26 Juillet 1846 : « Le premier dimanche de mai, nous célébrâmes les saints mystères aux Escoumains, dans un local préparé avec soin : une vingtaine de familles indiennes, occupées à la chasse du loup marin sur les plages voisines, s’y rendirent avec empressement. M. Boucher, principal entrepreneur de ce chantier, hébergea et nourrit, ce jour-là, nos Indiens, avec la générosité qui le caractérise » (Chapitre 3, p.37, par.1)

« Le père s’occupera davantage de la Côte-Nord. Il y défendra les droits des missionnaires à leur salaire, payé par la Compagnie de la Baie d’Hudson, il verra au bon arrangement de l’itinéraire des missions afin d’en assurer le succès, il demandera l’aide de la Compagnie en faveur des Indiens dans l’indigence. Heureusement, le père jouissait d’une excellente réputation auprès de la Compagnie » (p.105, par. 2).

« Le poste de Sept-Îles pris une importance très grande, surtout depuis que la chapelle est érigée et, de ce fait, les missionnaires sont devenus les amis du commis qui a permis de baptiser ses deux enfants, ce qu’il avait refusé l’année précédente »(p.80, par 2). Poste de traite Sept-Îles Économie

« Le recensement de 1857 donnait, pour les Escoumains, 49 familles canadiennes et 19 familles montagnaises, avec un total respectif de 269 et de 91 personnes » (p.43, par 1).

« Les Indiens de l’intérieur se réunissaient à Chicoutimi et il était important de se trouver sur les lieux pour les surveiller durant leur séjour. »

« Les Montagnais, disait-il, se sont retirés peu à peu devant la civilisation ; depuis longtemps ils ont quitté Chicoutimi ou mieux Shektimi (eau profonde) pour se fixer au lac Saint-Jean. La encore ils eurent plusieurs hégyres : à la Grande Décharge, à Kushipigan, à Metapetshuan et enfin à la Pointe-Bleue où ils ont transporté leur chapelle. » (p.65, par.1)

« Les Oblast demeureront aux Escoumains jusqu’en 1862, mais s’il faut en croire le père Babel dans une lettre à Mgr Guigues, le 7 Octobre 1856, le père Durocher travaillait à faire abandonner cette résidence pour s’établir à Betsiamites (…) Vu que la population canadienne augmente aux Escoumains et qu’elle est suffisantes pour soutenir un prêtre résident, vu aussi que les gens se plaignent qu’ils ne sont pas suffisamment desservis-nos PP. devant aller faire les missions des sauvages-le P. Durocher propose de transporter la maison plus au centre de nos missions et plus proche du Labrador » (p.42, par .)

« Lors de sa mission de 1872, il annonçait au provincial que plusieurs Indiens ne s’étaient pas confessés depuis 1870, refusant de le faire par interprète et en 1873, il assurait que le missionnaire n’y demeurait pas assez longtemps pour instruire suffisamment les gens. De plus, la chapelle était trop éloignée de la Pointe-Bleue, devenue le lieu de résidence des Indiens et située à six lieues de Metabetchouan. Il importait donc de la transporter » (p.62, par 3).

« M.Côté Suisse (c’est-à-dire protestant), établi à Chicoutimi pour « pervertir » les Indiens, avait réussi à gagner le jeune Pierre Pekatès, âgé de treize ans et à l’amener à l’école protestante anglaise de Chicoutimi. Le jeune homme était revenu à la Pointe-Bleue cette année, mais il refusait de faire le signe de la croix et prétendait qu’ils étati inutile de se confesser puisqu’il se confessait à Dieu. (…) Par contre, madame Otis tenait une excellente école catholique sur la réserve » (p.63, par.2).

« Malheureusement, trois jours avant l’arrivée du missionnaire, un grand nombre de familles, tiraillées par la faim, s’étaient rendues sur les îles voisines et plusieurs même étaient morts de la faim au cours de l’année » (p.81, par.2)

« Mgr Turgeon songea à placer les pères à Bon-Désir où la compagnie de la Baie d’Hudson aurait donné des terres aux Indiens pour se livrer à la pêche et à la chasse de grève. (…) Ce lieu était voisin des Escoumins où, selon les apparences, bien du monde s’établiraient et où les missionnaires rendraient également service aux missions sans nuire à la desserte des Indiens. (…) Les Oblats ne prendront cette desserte qu’en 1850 » (p.38 par. 3/p.39 par.1)

« Nos missionnaires des sauvages Montagnais, écrivait-il, établis depuis dix ans à la résidences des Escoumins sont sur le point d’aller fixer leur séjour au milieu de leurs chers néophytes, à dix-huit lieues au-dessous des Escoumins, sur la rivière dite des Betsemits, chef-lieu des missions montagnaises. Près de deux cents familles sauvages s’y réunissent à certaines époques pour y recevoir les secours de la Religion. Les Missions des Escoumins et des Betsemits se faisaient simultanément. Nos missionnaires étaient obligés de se séparer et de rester longtemps isolés » (p.87-88).

« Par suite d’un nouvel arrangement, nos Pères résideront au milieu de leurs chers néophytes. Ils leur donneront des soins plus assidus et il leur sera plus facile de les préserver de la contagion que produisent les rapports trop fréquents avec les blancs. Depuis longtemps les sauvages sollicitaient la faveur de posséder leurs Missionnnaires au milieu d’eux. Ils feront les plus grands sacrifices pour subvenir aux besoins les plus pressants qu’entraînera l’installation de nos Pères dans ces lieux sauvages » (p.88, par 1)

« Quand ils sont réunis au poste, il se pratique parmi eux un usage bien touchant ; tous les soirs, après la prière qui se fait en commun et que termine toujours le chant de quelques cantiques, tout le monde se retire à l’exception des mères de famille dont les enfants sont encore en bas âge ; alors commence un autre exercice pour ces petits enfants. Leurs mères leur font répéter tout haut après elles les prières et on entend 100 voix diverses qui parlent à Dieu en même temps. Les hommes ne remplissaient ce devoir qu’à défaut de femmes » (p.75, par 1).

« Quant aux missions sauvages de Betsiamites, Sept-îles et Mingan, leur existence ne peut être de longue durée, surtout dans l’hypothèse que nos Pères auraient une résidence dans l’intérieur des terres. Si l’on veut conserver nos Montagnais, il est dans l’intérêt de la Religion de leur offrir ailleurs des lieux où ils pourront se rendre plus ficilement et y recevoir les secours religieux » (p.109, par.3).

« Tadoussac sera toujours sur l’itinéraire des missionnaires à l’aller ou au retour des missions sur le fleuve et le père Durocher s’y arrêta chaque fois ». (p.71, par.3)

« Vous savez, il y a sur cette côte du St-Laurent, trois établissements considérables où résident des Prêtres canadiens à environ une trentaine de lieues les uns des autres et dans l’impossibilité de communiquer les uns avec les autres au moins pendant 6 mois de l’année. Ces prêtres qui résident 1-à la Rivière Moisie où se trouvent des mines de fer, 2- à la Pointe aux Esquimaux, six lieues en dessous de Mingan et 3-à la Rivière Nataskuan » (p.108, par 3).

( à propos de la chapelle de Betsiamits) :« Cette chapelle de 78 pieds sur 40 et placée sous le patronage de l’Immaculée-Conception fut commencée en 1853 ou 1854 et terminée en 1859. (…) La place qu’elle occupe était en bois debout, -magnifiques bouleaux, épinettes et sapins. Nous priment sur place tout le bois de la charpente. Nos chers Montagnais travaillèrent avec courage au déblayement du terrain. En 1855, la chapelle se trouvait debout , recouverte, lambrissée à l’intérieur nous étions à l’abri pour les exercices de la mission ».

"(...) deux chasseurs de Mingan, trois de Sept-îles, une femme et deux enfants de Sept-îles étaient morts de faim au mois de février, dans leurs terres de chasse, sans compter six autres, mort d’inanition dans le cours de l’automne » (p.83, par.2)

(En 1863, deux jours avant la fête des Saints-Apôtres, le Père) « mettait pied à terre à la mission de Metapetshuan où il fut reçu avec les honneurs ordinaires et par des décharges de mousqueterie. (...) Des infidèles du grand lac Mistassini, endoctrinés par les protestants, voulurent également prendre part aux exercices et suivirent la mission avec tellement d’empressement et de docilité qu’il en baptisa deux et reçut les autres parmi les catéchumènes. Ils promirent de revenir à la prochaine mission et d’amener avec eux leurs parents et amis ». (p.60, par.2 et p.61, par.1)

(Le père Arnaud) « a recueilli les fonds suffisants pour mettre son presbytère logeable cet automne. C’est une belle maison à deux étages où il pourra loger convenablement les pères qui auraient besoin de repos dans la belle saison » (p.92, par.4)

(Selon une lettre du Père Babel à ses parents) : « Ici aux Escoumains, dit-il, je suis bien. J’ai autour de moi 70 familles catholiques canadiennes et une bonne maison de 40 sur 50 pieds, bien chaude et bien propre. J’ai un cheval de cinq ans. Et puisque Jean me demande si j’ai des oiseaux. Oui ! J’ai aussi un poulin, deux vaches, deux cochons, trois oies, douze poules, un coq et deux chats. (…) À la belle saison on travaille à la campagne et, en hiver, dans les chantiers. Ma cuisinière est une sauvagesse et elle n’a jamais eu envie de me manger » (p.41, par.3).

"7 Juin 1946, le père Durocher écrivait avec joie que les prêtres se trouvaient à Mingan et que les Indiens qui attendaient depuis quinze jours les reçurent avec joie au rivage. Vainement le commis avait essayé de les envoyer à la chasse au loup-marin. Pas avant d'avoir vu la robe noire, disaient-ils (...) » (p.81-82).

Betsiamites. Église et presbytère (p.97) (Illustration)

Désireux d’attacher les Indiens de Mingan à leur poste, il s’était chargé de réparer le toit de la chapelle et désirait que l’on refit l’intérieur. Il s’offrait même à peindre l’extérieur si on lui fournissait le matériel. Les Indiens eux-mêmes avaient donné l’argent nécessaire à ces travaux. (p.83, par.2)

erreur d'orthographe Betsiamites dans une note

Godbout, la mission (p.96) (Illustration)

"La misère qui avait accablé les gens sous le régime de père Honorat continua sous le père Durocher, alors qu'un grand nombre de familles étaient réduites à "l'eau de son". Le frère Pinet se proposait de louer le moulin, afin d'éviter le paiement du salaire des ouvriers à l'annéee. Au printemps de 1850, les gens transporteraient leur chapelle sur le terrain cédé par la Congrégation".

"Le recensement de 1957 donnait pour les Escomains, 49 familles canadiennes et 19 familles montagnaises avec un total respectif de 269 et de 91 personnes", p.43

"Les malades restaient souvent à des distances considérables, il n’y avait pas de chemins tracés, ou seulement des voies impraticables, le long des montagnes et dans les bois situés sur les bords du Saint-Laurent »

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Mrs.
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