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De la conscience humaine(fermaton.overblog.com)

JUSTIN TRUDEAU IL TE MANQUE L'ESSENTIEL, C'EST MATHÉMATIQUES(fermaton.overblog.com)

20 Novembre 2017, 23:02pm

Publié par clovis simard

JUSTIN TRUDEAU IL TE MANQUE L'ESSENTIEL, C'EST MATHÉMATIQUES(fermaton.overblog.com)
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UN JEUNE HOMME EXCEPTIONNEL

Matthieu 19:16-26 ; Marc 10:17-27 ; Luc 18:18-25

1 - Le besoin de l’essentiel

Cet homme qui vient à Jésus avec sa question. Matthieu nous dit qu’il était jeune, et Luc qu’il était un des chefs du peuple. Selon Matthieu et Marc, il avait de grands biens, et selon Luc, il était même « extrêmement riche ». Fortune et pouvoir accompagnent plutôt l’âge mûr, compte tenu du temps nécessaire à les acquérir. Tandis que cet homme avait de plus la jeunesse pour en profiter. Et cela se complétait chez lui par de belles qualités morales : respect d’autrui, pureté, droiture, honneur rendu aux parents…

Que lui manque-t-il ? L’essentiel, et il le sait bien : “la vie éternelle ”! Si seulement il pouvait l’ajouter à son héritage terrestre, elle lui permettrait de profiter pleinement de celui-ci. Quand l’avenir est assuré, on peut jouir du présent avec meilleure conscience et moins d’inquiétude. Une sorte d’assurance pour l’au-delà !

 

2 - Perdu malgré les apparences

Cet homme au superbe caractère, se présente donc avec le désir d’apprendre du meilleur des maîtres. Il est aimable, bien disposé. Avec l’ardeur de la jeunesse, il est prêt à apprendre de bonnes choses et à les faire, appréciant la vie et les oeuvres de Christ. Son coeur a été touché par ce qu’il a vu et entendu de lui. Extérieurement ayant gardé la loi, il n’est pas dépravé par l’habitude du péché. Pourtant il ne connaît ni Dieu (seul bon comme Jésus le lui rappelle) ni lui-même, puisqu’il se croit capable de faire le bien qui lui sera montré. Il s’adresse à la bonne personne, mais pas de la bonne manière. Il ne connaît ni le péché ni la grâce ; il ne connaît pas son propre coeur ! Tout y est mauvais ! Peut-il d’un mauvais matériel faire quelque chose de bon pour Dieu ? Comme bien des personnes, ce jeune homme se trompe en considérant la vie éternelle comme un but qu’on atteint en faisant le bien. Car l’évangile nous apprend que cette vie divine, qui se reçoit lors de la nouvelle naissance, est un don gratuit initial sans lequel aucun bien ne peut être produit. Malgré tout ce dont il peut se prévaloir, ce jeune homme n’a ni la vie éternelle ni à plus forte raison ses conséquences et ses fruits.

Pourtant c’est un caractère noble et attachant. Jésus l’aime, appréciant ses belles qualités, témoignage de ce que Dieu a placé dans sa créature. Ce qui est sorti de ses mains peut être beau ou agréable et doit être reconnu comme étant d’origine divine. Si dans ce monde on constate partout les ravages du péché, on y trouve aussi les traces de Dieu. Mais dès qu’il est question du coeur, de la volonté de l’homme, de ce qu’il est envers Dieu, non seulement il n’y a rien pour Lui, mais tout est contre Lui, et cela a été manifesté dans le rejet de Christ.

 

3 - Le coeur de l’homme mis à nu

Le Seigneur commence donc par établir qu’il n’y a aucune bonté dans l’homme. La source de tout bien est en Dieu. « Nul n’est bon, sinon un seul, Dieu ». Ensuite Jésus accepte de rencontrer le jeune homme sur son terrain : tu veux faire quelque chose ? Eh bien ! voici les commandements, ou tout au moins quelques-uns d’entre eux. Ceux-là l’homme les a gardés, mais le Seigneur va indirectement lui poser la question de la convoitise — le dixième commandement — et alors tout est trouvé mauvais. La loi, dans la main de Dieu, est toujours le miroir par lequel il renvoie à l’homme sa propre image.

Jésus tire le voile ; l’homme apparaît devant Dieu dans sa nudité, et Dieu devant l’homme dans sa sainteté. Faire n’est pas la question ! Il ne s’agit pas de faire, mais d’être sauvé. Renoncer, souffrir, suivre un objet : trois choses également impossibles pour cet homme, car son objet est autre. Le meilleur homme de ce monde préfère suivre l’objet de son désir au fait de suivre Christ. La parole du Seigneur met à nu l’état de son coeur, ce qui le gouverne. Alors il s’en va, préférant l’argent à Dieu manifesté en grâce. Il abandonne Christ pour les richesses qui satisfont sa convoitise. Son désir est le monde, non le ciel. Son caractère n’a pas de valeur par rapport au ciel. C’est son coeur qui est jugé, et son coeur est séparé de Dieu. Sa conduite est irréprochable, mais où sont ses affections ? Le jeune homme préfère une idole à Celui qu’il déclare bon.

 

4 - Dieu peut toujours sauver — Il veut notre coeur

Qui donc peut être sauvé ? demandent les disciples consternés. Avec les plus belles qualités humaines, le désir de faire le bien et la facilité de le faire… qui donc ? Solennelle question ! Réponse : personne ! Mais cela n’entrave pas Dieu. Pour l’homme cela est impossible parce que le bien n’est pas en lui ; il est esclave du mal par sa volonté et ses convoitises. Mais Dieu est au-dessus du mal ; il peut sauver.

La parole du Seigneur a mis à découvert ce qui gouverne le coeur, et cet homme comblé s’en va, tout triste, laissant échapper, peut-être pour toujours, le trésor céleste que Jésus lui a fait entrevoir. Tout triste ! Ni ce qu’il a, ni ce qu’il est, ne peut remplir le grand vide de son coeur. Un peu comme dans le livre de l’Ecclésiaste, l’insuffisance tragique de ce qu’il y a de meilleur dans l’homme ne peut être mieux démontrée que par quelqu’un à qui rien ne manque.

Quelqu’un d’autre a été triste, nous ne pouvons pas en douter. C’est le Seigneur, dont l’amour pour ce jeune homme a été spécialement mentionné. Il aurait pu faire des concessions pour le retenir, poser des conditions moins rigoureuses. Mais, tout en l’aimant, il laisse partir ce jeune homme exceptionnel. Ce qu’il veut, en réponse à son propre amour, ce n’est pas ce que l’homme a, ou fait, de meilleur. C’est son coeur.

 

Justin Trudeau cuisiné sur les paradis fiscaux par l'opposition

PUBLIÉ LE LUNDI 6 NOVEMBRE 2017 À 16 H 05

 

Le premier ministre Justin Trudeau a esquivé la majorité des questions de l'opposition concernant les liens entre le chef du financement du Parti libéral du Canada, Stephen Bronfman, et les paradis fiscaux.

Un texte de Daniel Blanchette Pelletier

Talonné autant par les conservateurs que par les néo-démocrates, lundi après-midi, lors de la période de questions, Justin Trudeau a plutôt mis l’accent sur les actions entreprises par son gouvernement pour combattre l’évitement fiscal.

« On travaille tous les jours pour s’assurer que tout le monde paie ses impôts », a-t-il déclaré.

Stephen Bronfman, un bon ami de Justin Trudeau, et l’ex-sénateur libéral Leo Kolberont joué un rôle clé dans une fiducie de plus de 60 millions de dollars américains aux îles Caïman. Ces révélations, exposées au monde entier dimanche, sont au coeur des Paradise Papers, une fuite de documents obtenus par le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung et transmis au Consortium international des journalistes d’enquête (ICIJ) et à ses partenaires, dont fait partie Radio-Canada.

Le chef de l'opposition officielle à Ottawa, Andrew Scheer, a demandé à Justin Trudeau depuis quand il était au courant des liens de son « ami » avec cette fiducie. Il a également cherché à savoir pourquoi Stephen Bronfman avait accompagné Justin Trudeau à la Maison-Blanche lors d’un récent voyage à Washington dans le cadre des négociations sur l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA).

Justin Trudeau n’a pas répondu à ces questions. Il a cependant rappelé que son gouvernement avait consacré, lors de ses deux premiers budgets, près d’un milliard de dollars à la lutte contre les paradis fiscaux.

Notre gouvernement s’est pleinement engagé à combattre l’évasion fiscale et l'évitement fiscal abusif. Nous avons investi des sommes historiques pour combattre les fraudeurs de l’impôt.

Le premier ministre Justin Trudeau

Andrew Scheer s’en est également pris à la réforme fiscale proposée par les libéraux.

« Le gouvernement ne prend pas au sérieux la question des paradis fiscaux », a renchéri pour sa part le leader parlementaire du Nouveau Parti démocratique, Guy Caron. « On s’en prend aux contribuables et pas aux gros poissons », a-t-il ajouté. Les néo-démocrates ont laissé entendre que Justin Trudeau voulait « protéger ses amis ».

Si les libéraux ne font rien pour lutter contre les paradis fiscaux, ce ne serait pas pour protéger la famille libérale?

Le porte-parole néo-démocrate en matière de finances, Alexandre Boulerice

Justin Trudeau n’a pas voulu commenter directement les révélations à propos de Stephen Bronfman et de Leo Kolber, laissant le soin à ces derniers de « faire leurs propres observations ».

Par voie de communiqué, Stephen Bronfman a plus tôt affirmé qu'il n'avait jamais « financé ou utilisé des fiducies dans des paradis fiscaux ».

Déjà des résultats, dit la ministre Lebouthillier

La ministre du Revenu national, Diane Lebouthillier, est venue à la rescousse du premier ministre en répondant à toutes les autres questions de l’opposition au sujet des paradis fiscaux.

Nous ne protégeons personne. Les lois s’appliquent à tout le monde. C’est une condition pour avoir un système fiscal équitable.

La ministre du Revenu national, Diane Lebouthillier

Tout comme Justin Trudeau, elle a défendu les mesures prises par le gouvernement et l’Agence du revenu du Canada (ARC) depuis les Panama Papers.

La ministre a en outre martelé son engagement à combattre l’évitement et l’évasion fiscaux, en insistant sur les résultats déjà obtenus. Les mesures prises jusqu'à maintenant ont porté leurs fruits, selon elle, et ont ainsi permis au gouvernement de récupérer 25 milliards de dollars en revenus non déclarés.

Le fisc canadien à l'affût

L'Agence du revenu du Canada avait par ailleurs mentionné dimanche qu'elle allait étudier les liens entre les entités canadiennes et les Paradise Papers.

Sachant que de nouvelles informations étaient sur le point d'émerger, l'ARC avait publié un premier communiqué, vendredi, sur les progrès effectués depuis les Panama Papers pour « lutter contre l’évasion fiscale et l’évitement fiscal ». « L'ARC n'hésitera pas à investiguer et à prendre les mesures appropriées dans l'éventualité que d'autres détails soient découverts », a-t-elle dit.

Une équipe de travail à temps plein a notamment été mise sur pied pour s’attaquer au problème. Depuis, des pénalités totalisant 44 millions de dollars ont été imposées à des conseillers fiscaux.

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