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LA VÉRITÉ ENROBÉE PAR LA JUSTICE CONDUIT NÉCESSAIREMENT À LA CORRUPTION, C'EST MATHÉMATIQUES(fermaton.overblog.com)

6 Janvier 2017, 13:33pm

Publié par clovis simard

LA VÉRITÉ ENROBÉE PAR LA JUSTICE CONDUIT NÉCESSAIREMENT À LA CORRUPTION, C'EST MATHÉMATIQUES(fermaton.overblog.com)
LA VÉRITÉ ENROBÉE PAR LA JUSTICE CONDUIT NÉCESSAIREMENT À LA CORRUPTION, C'EST MATHÉMATIQUES(fermaton.overblog.com)

LA VÉRITÉ ENROBÉE PAR LA JUSTICE CONDUIT NÉCESSAIREMENT À LA CORRUPTION, C'EST MATHÉMATIQUES(fermaton.overblog.com)/Dr Clovis Simard,phD

La justice sociale dans la Bible

CHRISTOPHE HAHLING

La notion de justice est développée à maintes reprises dans la Bible : justice de Dieu, justice des hommes, législation, règles, et aussi atteintes à cette justice prônée par le Créateur. La justice sociale requise des hommes émane de la justice divine.

Dans les lignes qui suivent nous étudierons cette notion de justice sociale telle qu’elle apparaît dans la Parole de Dieu, et nous dégagerons quelques principes pour nous aujourd’hui, Eglise de Jésus-Christ, dont la Bible est la boussole et la norme.

Dès les premiers livres de la Bible, dans le Pentateuque, il est question de justice ; cf. par ex. Genèse 9 :6 : « Si quelqu’un répand le sang d’un homme, son sang à lui doit être répandu par l’homme ». Plus tard, il sera question de la fameuse « loi du talion » (« œil pour œil, dent pour dent » : Exode 21 :24) qui avait – ne l’oublions pas – déjà limité considérablement l’engrenage de la vengeance : en effet, dans l’environnement contextuel du peuple d’Israël, une personne commettant un forfait était vengée de manière exponentielle, et non proportionnelle (comme cette" « loi du talion » le dit).

Dans l’Exode, il est déjà parlé de justice humaine : « Ne suis pas la majorité pour faire le mal et, si tu es appelé à témoigner dans un procès, ne te conforme pas au grand nombre pour fausser le droit. Ne favorise pas un pauvre dans un procès (…) Ne fausse pas le cours de la justice aux dépens du pauvre dans un procès » (Exode 23 :2,3,6). Ainsi, la justice exigée se veut impartiale, ni favorisant le pauvre, ni lui étant hostile.

Le Deutéronome qui réitère (Deutéronome = « Deuxième Loi ») la Loi donnée à Moïse, est rempli de lois de toutes sortes pour le peuple dans des domaines très variés de la vie quotidienne.

Plus tard, des Juges vont être établis sur le peuple pour exercer la justice, marchant sur les pas de Moïse qui, déjà au 14ème siècle av. J.-C., avait été appelé à cette fonction d’arbitre et de juge pour le peuple ; en effet, Exode 18 :21-23 nous rapporte les conseils de Jéthro, son beau-père, disant : «  … choisis parmi le peuple des hommes capables, attachés à Dieu, respectueux de la vérité, incorruptibles (…) Ils seront en tout temps à la disposition du peuple pour juger les affaires ordinaires et ils ne porteront devant toi que les affaires importantes, mais ils jugeront eux-mêmes les cas faciles à régler. Allège ainsi ta charge ! Qu’ils la portent avec toi ! Si tu agis comme je te le conseille et que Dieu te dirige, tu pourras tenir bon et tous ces gens rentreront en paix chez eux ».

Un exemple de violation de la justice par un monarque en place nous est raconté en I Rois 21 : un homme, Naboth, possédait une vigne jouxtant le palais du roi Achab. Ce dernier désirait se l’approprier pour étendre sa propriété, mais se heurta au refus de son sujet qui ne voulait pas abandonner l’héritage de ses pères. C’est alors que sur les conseils de son épouse, l’ignoble reine Jézabel, le roi Achab fait accuser faussement Naboth de blasphème envers Dieu par l’entremise de personnes à sa solde (des « vauriens ») ; c’est ainsi que Naboth est « jugé » sur les accusations de deux soi-disant témoins et qu’il est emmené hors de la ville pour y être mis à mort par lapidation. Le roi put alors s’emparer de la vigne tant convoitée, le gênant propriétaire n’étant plus là : distorsion de la justice, usurpation de pouvoir … mais par le canal de moyens « légaux » (les accusations de deux témoins !). Bien sûr, cette attitude du roi a été fortement réprouvée par Dieu.

Plus tard, les Psaumes et les Proverbes laissent aussi transparaître à travers leur poésie ce que devrait être la justice ; Proverbes 30 :7-9 nous dit par ex. : « Eternel, je te demande deux choses, ne me les refuse pas avant que je meure : garde-moi de dire des paroles fausses ou mensongères, ne me donne ni pauvreté ni richesse ; accorde-moi seulement ce qui m’est nécessaire pour vivre, car dans l’abondance, je pourrais te renier et dire : « qui est l’Eternel ? ». Ou bien, pressé par la misère, je pourrais me mettre à voler et déshonorer ainsi mon Dieu » ; ou Proverbes 31 :8-9 : « Ouvre ta bouche pour défendre ceux qui ne peuvent parler, pour défendre les droits de tous ceux qui sont délaissés. Oui, parle pour prononcer de justes verdicts. Défends les droits des malheureux et des pauvres  ! »

Mais ce sont indubitablement les prophètes vétérotestamentaires qui vont être les champions de la justice sociale, particulièrement Amos, mais aussi Esaïe, Michée, Jérémie, et plus tard Sophonie, Zacharie et Malachie. Ecoutons quelques instants Amos, qui a prêché au 8ème siècle av. J.-C. : « Vous changez le droit en absinthe, et vous jetez à terre la justice » (Amos 5 :7) ; « … vous opprimez le juste, vous acceptez des pots-de-vin, et vous lésez le droit des pauvres en justice » (Amos 5 :12). Et que faisaient encore les gens à l’époque de ce prophète, époque de haute conjoncture économique et politique (plus ou moins similaire à la nôtre en Occident actuellement) ? Ils augmentaient les prix démesurément (inflation volontaire), ils falsifiaient les balances pour tromper (ils trichaient donc sur les quantités), ils vendaient le juste (= celui qui est innocent dans son procès, qui n’a rien fait de répréhensible) pour de l’argent (donc le mettaient en esclavage) et le pauvre pour une paire de sandales (donc pour des broutilles !), ils violaient le droit des humbles (ils ne leur permettaient pas de bénéficier d’une justice équitable et égale pour tous) : Amos 2 :6-7 ; 8 :4-6.

Et voici le remède apporté par le prophète au nom de Dieu : « Haïssez donc le mal, aimez le bien, et rétablissez le droit en justice » (Amos 5 :15) ; et également cette autre parole : « Cherchez l’Eternel, et vous vivrez » (Amos 5 :4,6).

Et nous ne pouvons – dans cette brève étude – passer sous silence cet autre passage d’un prophète, celui d’Esaïe 58 :6-7, bien connu des chrétiens qui viennent en aide aux plus faibles : « Le jeûne qui me plaît est celui qui consiste à détacher les liens de la méchanceté, à délier les courroies de toute servitude, à mettre en liberté tous ceux que l’on opprime et à briser toute espèce de joug. C’est partager ton pain avec ceux qui ont faim, et offrir l’hospitalité aux pauvres sans abri, c’est donner des habits à celui qu’on voit nu, ne pas te détourner de ton prochain ».

Il y a encore ce passage d’un autre prophète (avec Amos et Esaïe) du 8ème siècle av. J.-C. Michée 6 :8 (qui est à la base du « Défi Michée ») : « On t’a enseigné, ô homme, ce qui est bien et ce que l’Eternel attend de toi : c’est que tu te conduises avec droiture, que tu prennes plaisir à témoigner de la bonté et qu’avec vigilance tu vives pour ton Dieu ».

Sophonie (2 :3) disait : « Tournez-vous donc vers l’Eternel, vous tous les humbles (le mot hébreu est traduit ailleurs dans l’A.T. par « pauvres », ou « malheureux ») du pays, vous qui faites ce qui est droit, cherchez à accomplir ce qui est juste ».

Ou encore Zacharie (7 :9-10 et 8 :16) : « Voici ce que déclare le Seigneur des armées célestes  : Rendez des jugements conformes à la vérité, témoignez-vous mutuellement de l’amour et de la piété. N’exploitez pas la veuve et l’orphelin, ni l’immigré et ceux qui sont dans le besoin, et ne tramez aucun mal les uns contre les autres ». (…) « Voici ce que vous devez faire : Que chacun dise la vérité à son prochain ; rendez une justice conforme à la vérité dans vos tribunaux, une justice qui engendre la paix ».

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H
Bonjour, je tien a dire que la justice est infiltrer par la franc maçonnerie et que c'est une secte satanique, et de plus et souvent corrompue par diverse organisation ( par exemple le gouvernement actuel qui viole un nombre affligeant de lois sans être inquiéter ).
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